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Oxyde de styrène

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Oxyde de styrène

Structure de l'oxyde de styrène
Identification
Nom UICPA 2-phényloxirane
Synonymes

époxystyrène,
époxyéthylbenzène

No CAS 96-09-3
No ECHA 100.002.252
No CE 202-476-7
PubChem 7276
ChEBI 17907
SMILES
InChI
Apparence liquide incolore à l'odeur aromatique
Propriétés chimiques
Formule C8H8O  [Isomères]
Masse molaire[1] 120,148 5 ± 0,007 3 g/mol
C 79,97 %, H 6,71 %, O 13,32 %,
Propriétés physiques
fusion −37 °C[2]
ébullition 194 °C[2]
Masse volumique 1,05 g·cm-3[2] à 20 °C
d'auto-inflammation 498 °C[2]
Point d’éclair 74 °C[2]
Pression de vapeur saturante 40 Pa à 20 °C
Précautions
SGH[2]
SGH07 : Toxique, irritant, sensibilisant, narcotiqueSGH08 : Sensibilisant, mutagène, cancérogène, reprotoxique
Danger
H312, H319, H350, P201, P302+P352, P305+P351+P338 et P308+P313
Transport[2]
   2810   

Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire.

L'oxyde de styrène est un composé chimique de formule C6H5–C2H3O. Il se présente sous la forme d'un liquide combustible incolore faiblement volatil à l'odeur aromatique, faiblement soluble dans l'eau. Il s'agit d'un époxyde aromatique qui peut être obtenu à partir du styrène C6H5CH=CH2 sous l'action de l'acide perbenzoïque C6H5COOOH :

Formation à partir du styrène.

L'oxyde de styrène est un métabolite issu de la dégradation du styrène sous l'action du cytochrome P450 chez l'Homme et chez les animaux. Il est toxique, mutagène et peut-être cancérogène. In vivo, il est hydrolysé en styrène glycol par l'époxyde hydrolase[4].

Notes et références

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  1. Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
  2. a b c d e f g et h Entrée « Styrene oxide » dans la base de données de produits chimiques GESTIS de la IFA (organisme allemand responsable de la sécurité et de la santé au travail) (allemand, anglais), accès le 2 mars 2013 (JavaScript nécessaire)
  3. Fiche Sigma-Aldrich du composé Oxyde de styrène, consultée le 2 mars 2013.
  4. (en) Kenneth C. Leibman, « Metabolism and Toxicity of Styrene », Environmental Health Perspectives, vol. 11,‎ , p. 115-119 (lire en ligne)